• Après avoir réchauffé le mois de janvier avec sa quatrième édition d’hiver, Astropolis revient avec un Astroclub résolument classe en invitant le légendaire « baron de la techno », le colossal producteur anglais Dave Clarke ; un des parrains de la scène électronique française, The Hacker ; Inigo Kennedy, producteur vétéran anglais menant un duel intelligent entre techno et expérimentations mélodiques et enfin Clément Landrau, brestois aux productions sombres et hypnotiques. Dave Clarke // UK, Deconstruction - Bush - Skint D’importance capitale dans l’histoire des musiques électroniques, celui qu’on considère comme le « Baron de la techno », surnom donné par le regretté et vénérable dj de BBC John Peel, DAVE CLARKE possède une longévité créative qui force le respect depuis le début des 90’s. Malgré une notoriété impressionnante, la légende n’a que faire de son titre de noblesse et est resté punk dans l’âme. Passionné, ce producteur qui a traversé les courants a toujours travaillé d’arrache-pied pour séduire les raves. Savant visionnaire, ce geek avait embrassé l’ère du numérique dès le début en quête de sons futuristes, pour composer les pépites de demain. Habitué des grands messes techno, le prolifique producteur et remixeur de talent s’est bâti un empire sur scène grâce à ses mixes de qualité mené avec une technique parfaite et un noble charisme. Quelle que soit la génération, n’importe quelle assemblée se laisserait contaminer par ce colosse fédérateur qui transporte dans les raves anglaises de la première heure. THE HACKER // FR, Zone Dans l’histoire de la techno en France, THE HACKER est là depuis le début. Début des années 90, Michel Amato, séduit par les raves naissantes, laisse le punk et la new wave de côté pour fournir des premiers beats résolument hardcore avec le label XMF. Puis happé par la vague de techno venue de Détroit et surtout Jeff Mills, Michel Amato se transforme en THE HACKER en 1996 et plante le décor : une techno sombre et robuste teintée de new wave et de house. La même année, il démarre une fructueuse collaboration avec son amie Miss Kittin dont la fraîcheur et l’avant-gardisme séduiront toute l’Europe, excepté la France qui n’a d’yeux que pour la french touch. Vint ensuite la création d’un nouveau label avec Oxia, Goodlife (en hommage à Kevin Saunderson), puis fût l’heure du premier LP : « Mélodies en soussol », synthèse de toutes les influences qui ont pavé son parcours. Et c’est quelques mois plus tard que la France acclame le monsieur, pour son duo avec Miss Kittin avec la hype de l’électro-clash. Une notoriété qui ne convient pas à notre discret producteur, qui préfère revenir sur sa techno originelle. En atteste un second long format, « Rêve Mécaniques », une techno plus mature dont la violence et les mélodies ont fait frémir plusieurs générations de dj’s et de clubbeurs. Depuis, THE HACKER continue son long chemin et produit avec la même humilité et intégrité qui ont fait sa réputation et s’arme toujours des meilleurs collaborateurs. La preuve avec le label Zone, créé il y a deux ans avec Gesaffelstein. Inigo Kennedy // UK, Token - Assymmetric Avec une centaine de sorties au compteur en deux décennies, INIGO KENNEDY est un pionnier de référence. Discret mais unanimement respecté, le vétéran anglais oscille entre expérimentations et brillants hymnes de club, faisant se côtoyer différentes écoles de techno et IDM avec classe. Un univers aux premiers abords rigide, occultant des sonorités profondément mélancoliques et subtiles, dont les éclatantes mélodies laissent place aux effusions sentimentales. Ce duel permanent mené à un rythme effréné a fait la réputation de cet insatiable producteur et de ses maisons mères Asymmetric ou Token (où l’on retrouve ses amis Rødhåd, Mark Broom, ø[Phase], Kr!z…). « Vaudeville », son dernier album en date, est un des plus beaux bijoux de techno que l’année 2014 ai connu. Egalement réputé pour ses exercices menés généralement à trois platines sur scène, INIGO KENNEDY offre des expériences uniques et atmosphériques d’une rare finesse, une immersion dans son cosmos aux nébuleuses prodigieuses. Clement Landrau // Brest, Prima Luce Premièrement influencé par Warp, Ninja Tune ou les classiques de Philip Glass et Steve Reich, c’est vers l’ambiant et la musique expérimentale que ce brestois a fait ses premières armes. Au fil de ses productions se sont glissées des compositions plus sombres et indus sans manquer de faire la part belle aux mélodies mélancoliques. Un univers techno très hypnotique et dansant aux rythmes frénétiques enivrants que Clément Landrau partage désormais au sein de son propre label, Prima Luce.
    • Administrador del evento
      ASTROPOLISActualiza el evento
    • Última actualización
      9 years ago
    • Enlaces promocionales
    • Coste
      22 / 25€
    • ¿Hubo algún problema con el evento?
      Ponerse en contacto con el servicio de asistencia de RA tickets
  • Astroclub - Página frontal
RA