Punk Paradise: Bobmo, Jean Nipon & Specialivery

  • Bobmo est un artiste de musique électronique français originaire de Bordeaux, actuellement installé à Paris. Son premier Ep Let's Go Bobmo sort en 2007 sur le label Institubes, trois autres EPs suivront, To The Bobmobile et 3000% Yes en 2008 et Falling From The Crescent Moon en 2010. Bobmo forme avec Surkin le groupe Ghetto House High Powered Boys. Ils ont sorti quatre EP, Sounds Of Cain en 2008, Song for Abel en 2010, Udon / Work en 2011 et Streetwise en 2012. En 2011, et à la suite de la fermeture du label Institubes, il fonde avec Para One et Surkin le label Marble, sur lequel il sort l'EP Sonic Soul et participe au trio Marble Players. Son premier album solo est sorti au printemps 2014 chez Marble et Back Office Records. Jean nipon . JN/WL On ne s'attend pas à ce que vous connaissiez JEAN NIPON parce qu'à vrai dire, nous non plus. Et pourtant... Et pourtant c'est l'un des membres originels du label, auteur de notre troisième sortie sous le nom TEAMTENDO. Et pourtant c'est une des piliers de la scène club parisienne, et passerelle entre toutes ses familles dysfonctionnelles. Il partage même un appartement avec l'un d'entre nous, mais croyez-moi : ça ne suffit pas à voir à travers le coeur de l'homme. Nipon est têtu, peu discipliné, incorrigible, et le voile impénétrable de son self-control cache d'autres énigmes. Jean Nipon a débuté comme batteur dans différents groupes de Hardcore avant de se décider vers 1997 à jouer les disques des autres pour se faire un peu mieux accepter des humains (= plaire aux filles). Puis, dans le désordre : devient graphiste, crée TEAMTENDO (un ep sur INSTITUBES, un autre sur Deco), vit au Japon pendant un an, disquaire pendant deux ans au shop culte Katapult, dirige trois volumes du projet EUROGIRLS (Arcade Mode), dessine une bouteille pour Coca-Cola, remixe TTC, Ark, Micornauts, Cosmo Vitelli, Lesbians On Ecstasy, Adam Kesher, David Rubato... sort un maxi d'IYM avec dj Wet, fait les plus gros festivals d'Europe (Printemps de Bourges, Eurockéennes de Belfort, Transmusicales de Rennes, Vieilles Charrues, Sonar, MEG Montreal...), est résident du Paris Paris où il a chaque mois et pendant 3 ans donné des sets-marathon de 7 heures durant lesquels il partage équitablement son amour entre Prince et Minor Threat, Aphex Twin et les Beastie Boys, Dinosaur Jr et Lio, Pink Floyd et Shellac, My Bloody Valentine et KRS-One... plus toutes les bombes du moment, éditées et affinées par ses propres soins. Autant dire qu'une fois derrière ses platines cd, le type est intouchable. On l'a aussi vu ruiner des soirées de branleurs qui ne méritaient pas de danser. C'est une homme de principes. directeur artistique du famous REGINE club sur les Champs élysées pendant un an, il entame une residence au nouveau lien incontournable de la nuit, le MAGAZINE CLUB à Lille. Aujourd'hui Jean Nipon reprend donc sa place de membre à part entière de la famille Institubes, indispensable de par sa culture du mainstream et de l'underground, de l'évident et de l'improbable. SPECIALIVERY Swiss Armed Forces Militia Lieutenant Carlo Bernasconi first approached musicianship as a turntablist, circa 2000 (under the pseudonym G.BIZ). By 2006 he had achieved renown in his field, reaching 2nd place at the Swiss DMC DJ Championships. Despite his classical training (having spent 7 years of his youth studying piano and solfeggio in a Conservatory setting), he didn’t take a shine to actually making music until 2011’s Specialivery revelation. Under the guise of Specialivery, Carlo found himself channeling the rigor of his military training and his fondness for primeval mysticism and ancient civilizations, delivering highly polished assault of religiously frenetic percussion and brooding, primordial musical progression, drawing comparisons to dark techno luminaries such as Prurient and Perc. After diving into the deep and dark world of the first version of this airforce-producer, which was more distinguished by military-precise tribal synths and percussions, the new era of Specialivery is represented by a strong, spatial and hypnotic techno, still rich of ancestral images dropping you into the darkest rave-nights. The rude cutting of the first era is now balanced by the synthesis of warm oscillators in addition to the well-tuned steps of analog sequencers, all moved by the image of a primordial Earth looking for its place into the universe.
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